PERFORMNACE XXL DE OUSMANE DEMBELÉ AVEC LE PARIS SAINT GERMAIN EN COUPE DE FRANCE CONTRE RENNES

Avec une réalisation signée Kylian Mbappé, le PSG a éliminé Rennes en demi-finale de la Coupe de France mercredi soir. Et si Ousmane Dembélé n’a pas marqué, il a néanmoins encore été l’élément offensif du PSG le plus dangereux. Une maturité doublée d’une régularité qui tombe à pic pour les Parisiens.

Le Paris Saint-Germain a validé son ticket pour la grande finale de la Coupe de France après sa victoire contre le Stade Rennais (1- mercredi soir, sur la pelouse du Parc des Princes. Un service minimum réalisé par les troupes de Luis Enrique qui permet de donner officiellement rendez-vous à l’Olympique Lyonnais, victorieux mardi face à Valenciennes dans l’autre demi-finale de la compétition. Pour cette rencontre contre Rennes, l’entraîneur espagnol avait aligné l’artillerie lourde : son 4-3-3 classique était ainsi reconduit et composé d’une ligne offensive toujours aussi particulière. Si Kylian Mbappé faisait toujours office d’attaquant phare et Kang in-Lee d’ailier virevoltant. C’est l’utilisation d’Ousmane Dembélé qui continue de prendre la lumière. L’ancien joueur de Dortmund, qui affrontait d’ailleurs son club formateur ce mercredi soir, est devenu, au fil des derniers mois, l’homme à tout faire de Luis Enrique. Bien plus qu’un ailier, bien plus qu’un simple joueur explosif.

Dès le mois de novembre, Luis Enrique ne tarissait pas d’éloges au sujet du natif de Vernon : «C’est un joueur différent, singulier. Il demande toujours le ballon, il n’a jamais peur de faire les choses, il accepte les critiques. C’est une chance d’avoir un joueur comme lui. Il ne joue pas seulement sur le côté mais aussi dans l’axe. Il génère tellement de choses pour l’équipe que les passes décisives ou les buts importent peu. C’est le joueur le plus déséquilibrant au niveau mondial», avait alors précisé l’ancien sélectionneur de la Roja au début de saison, période où Dembélé faisait couler beaucoup d’encre dans la presse en raison d’un compteur de buts et de passes décisives longtemps resté vierge. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et tout le monde a compris à quel point Dembélé était un joueur précieux, pour ne pas dire indispensable. Cette rencontre face à Rennes en est l’illustration parfaite.


IL A MIS TOUT LE MONDE D’ACCORD !

Positionné en faux neuf, Ousmane Dembélé a tout simplement été partout avec 101 ballons touchés. Libre de ses mouvements au cœur du jeu, il a régalé en trouvant de nombreux décalages par son jeu de passe, dès l’entame du match où il a lancé Kylian Mbappé pour la première action chaude du match (12e) avant un festival de dribbles dans la surface, alors qu’il était pourtant entouré de plusieurs adversaires : «Ousmane Dembélé est un joueur techniquement supérieur, quasi injouable avec les deux pieds. On ne sait pas s’il est droitier ou gaucher. Je crois qu’avec sa position intérieure, nous approchons de la meilleure version d’Ousmane. Je ne me préoccupe pas de sa dernière touche avant d’atteindre le but. Ça m’importe peu. Il génère du danger. Il va s’améliorer. Il s’améliore et marque beaucoup de buts à l’entraînement. Donc, ce n’est pas un problème. Ce qu’il génère, toutes ces occasions, c’est très positif pour l’équipe parce qu’il est presque inarrêtable pour ses adversaires», a longuement expliqué l’entraîneur espagnol. Depuis sa prise de fonction sur le banc du PSG, Luis Enrique n’a jamais caché l’importance qu’Ousmane Dembélé avait dans son système mais l’international français est encensé au-delà des frontières parisiennes.
En effet, Julien Stéphan n’a pas mâché ses mots quand une question sur Ousmane Dembélé lui a été posée en conférence de presse d’après-match. Remuant, vif et explosif, l’ancien joueur du Barça a fait très mal au Stade Rennais. En seconde période, le numéro 10 du PSG a même réalisé plusieurs retours défensifs avec parfois quelques excès d’engagement. Habitué à être pointé du doigt pour ses déchets, Dembélé a terminé la rencontre avec 84% de passes réussies dont 100% en passes en profondeur. Il a également réussi neuf de ses treize dribbles : «Quand on parle d’Ousmane, on parle toujours de ses défauts. Moi je réponds toujours sur ses qualités, c’est un joueur hors norme dans le déséquilibre, le dribble. S’il avait une qualité de finition supérieure, il serait peut être Ballon d’Or c’est vrai», a également souligné l’entraîneur de l’équipe bretonne. Alors que le mois d’avril s’annonce tonitruant, Ousmane Dembélé ne cesse de devenir indispensable dans le jeu du Paris Saint-Germain et cela tombe au meilleur des moments, à une semaine des grandes échéances européennes où Dembélé retrouvera son ancien club, le FC Barcelone pour une joute explosive et attendue dès mercredi prochain au Parc des Princes. Et quand on sait qu’un certain numéro 7 va quitter la capitale française en juin prochain, les supporters parisiens peuvent dormir sur leurs deux oreilles, l’attaque du PSG sera tout aussi performante la saison prochaine…